30 septembre 2009

Oh la boulette

Ça vous est déjà arrivés de dire ou faire quelque chose et dans la seconde qui suit vous vous dites Oh la boulette, mais c’est trop tard, vous essayez de vous rattrapez aux branches et c’est pire, vous vous enfoncez encore plus. En voici donc quelques unes de mon cru.

Je rencontre un collègue sur le parking d’un supermarché.
Moi : salut, ça va ?
Lui : oui
Moi : ben t’as changé de voiture, elle est sympa
Lui : ben oui le mois dernier (avec un air gêné)
Moi : ha oui c’est vrai, excuse-moi, je ne me souvenais plus.
Je ne me souvenais plus qu’il était passé à 2 doigts de la mort dans un très grave accident de voiture (pas de sa faute) et que la personne dans l’autre véhicule était décédée. Du coup nouvelle voiture oblige. Oups

Je rencontre le petit ami d’une amie du lycée.
Moi : salut Nico, ça va ?
Lui : oui
Moi : t’es pas avec Nath, tu lui passeras le bonjour
Lui : on est plus ensemble
Moi : ha mince et ça fait longtemps
Lui : depuis aujourd’hui et c’est elle qui a rompu.
Oups

Rentrée des classes en 2ème année de BTS, je revoie donc mes cop’s après 2 mois de vacances et le jour de la reprise on nous demande de remplir une fiche sur nos parents (boulot, coordonnées…)
Elle : ben je sais pas quoi mettre pour le boulot de mon père
Moi : ben t’es nulle, tu connais pas son métier
Elle : si si, mais il est décédé cet été
Moi : ha désolée
Oups

Je me promène avec un ami dans la rue et nous voyons un gars blond passé.
Ami : tiens je me ferai bien une décoloration pour être blond
Moi : arrête, ça fait PD (je précise que je n’ai absolument rien contre les homos, j’en ai dans mon entourage et je les adore)
Ami : ha bon tu trouves
Moi : un peu quand même (à l'époque c'était la grande mode)
Quelques mois plus tard je découvrais qu’il était homo. Aujourd’hui il vit avec son copain et sommes toujours amis.

Au lycée, pendant la pause, je papote avec un ami, il se penche et j’aperçois une seringue dans sa poche intérieure de veste.
Moi : (en déconnant) ben tu te drogues
Lui : (gêné) non, non
J’ai compris tout de suite, j’ai oublié l’instant d’une seconde qu’il était diabétique.
Oups

Direction la boîte de nuit du coin pour une soirée de folie. Je venais de déménager, ma Clio était encore en break avec quelques merdouilles dedans. J’ouvre le coffre pour y déposer les manteaux et au moment où je le referme, je sors un bon vieux MEEEEEEEEERDEEEEEEE bien gras. Et oui les clés de la voiture sont dans le coffre. Oups
Finalement nous décidons d’aller danser et de voir ça au retour. A 4h du mat, c’est un des videur et le gardien du parking que nous connaissons qui ouvrent ma voiture avec un cintre emprunté au vestiaire. Tout est bien qui fini bien.

Et une dernière, elle n’est pas de moi mais j’étais présente.
Amie 1 : ben dis donc tu es drôlement malade, tu as les yeux tout rouges.
Amie 2 : non, c’est parce que j’ai perdu mon grand-père aujourd’hui
Amie 1 : excuse moi, je ne savais pas
Gros blanc.
Le pire c’est que nous étions tous au courant sauf elle.


Je suis sûre que vous aussi vous avez eu des moments de solitude de ce genre.

22 septembre 2009

Niark, niark, niark



Depuis un bon bout de temps je voue un culte à Tim Burton. Ce mec est un génie, enfin moi je trouve, ça n’engage que moi. Je n’ai pas la prétention d’avoir vu tous ces films, mais une grande partie soit 8 sur 13, le 14ème n’étant pas encore sorti, j’attends son Alice au pays des merveilles avec impatience, surtout que c’est mon Disney préféré.
Celui qui m’a le plus marqué est Mars Attacks (1996), je l’adore, je l’aime, je pourrais mourir pour lui, oui oui oui. Rien que d’y penser j’en ai des frissons partout. Ce film est énorme du début à la fin. Les bonshommes verts qui arrivent sur terre soit disant en paix et qui butent devant des millions de gens la colombe blanche envoyé par un hippie, j’en ai des crampes tellement c’est bon, nous pouvons dire que les hostilités commencent. La galerie de personnages est ahurissante, en vrac Jack Nicholson, Glenn Close, Pierce Brosnan, Sarah Jessica Parker, Michaël J. Fox, Danny de Vito, Natalie Portman et mention spéciale à Tom Jones dans son propre rôle, à l’époque il n’avait pas encore le teint couleur carotte d’ailleurs et pleins d’autres encore. Après le sérieux Indépendance Day, Mars Attacks est un véritable OVNI dans le cinéma (trop forte sur ce coup là), bref ce film est une satire des films de S-F des années 50 et des USA qui se prennent un chouia pour le centre du monde, car même si là aussi ce sont les Etats-Unis qui arrivent à trouver la solution pour les exterminer, grâce à une chanson qu’écoute une mamie soit dit en passant, c’est justement ça qui est jouissif, le surréalisme du film. Tout y est, parodie, grotesque, méchant, drôle, musique inquiétante, effets spéciaux, fin improbable, tout ceci entre autres fait que je kiffe à mort ce film.
Mes amis ne comprennent pas pourquoi je l’adore, eux ils n’accrochent pas. Peut-être ai-je une grande part de folie en moi, si c’est le cas et bien j’assume. Ce film je le regarde au 100 000 ème degré et je pense que c’est de cette façon qu’il doit être apprécié, même si je suppose que Tim (oui nous sommes intime), veut faire passer un message, moi mis à part qu’il se fout des ricains je ne vois pas.
Pour vous dire jusqu’à quel point je suis accro, j’ai un bouquin sur le tournage, le DVD acheté bien sûr, 1 poster récupérer dans une maison de la presse et l’affiche 4X3 qui était encore accroché dans mon appart juste avant mon déménagement d’il y a 7 mois. Je regardais les produits dérivés et il y a un mannequin en latex d’1m60 d’un martien, mais à 700€, ma folie s’arrête là.


Richie Norris -Les martiens ont détruits le coffee-shop !
Le père de Richie -Tu te fous de moi ?!
Richie -Je vais chercher grand-mère ?
Le père -Ah, oublie-la. De toute façon, ça fait un bail qu'elle navigue dans l'espace !
Sue Ann Norris -En tout cas ils auront pas la télé !

18 septembre 2009

Effet boule de neige



Nous avons encore le temps d’y penser mais les vacances d’hiver approche, Dans quelques jours c’est l’automne et après c’est l’hiver, comme vous pouvez le constater c’est pratiquement demain. J’aime bien les sports d’hiver, gros pantalon rembourré qui tient chaud, gros pull en laine tricoté par mamie, grosse doudoune en plume d’oie, grosse paire de chaussures pour marcher dans la neige et aussi grosse gamelle.
Je me souviens de cette semaine au ski, je devais avoir 17 ans et me voilà parti avec un ami dans sa famille qui a un appart aux pieds des montagnes dans les Alpes. Déjà le voyage en train de nuit mais pas couchette, j’avais mes skis dans une main et mon sac de vêtements avec les chaussures de skis dans l’autre, un peu « les bronzés » sur ce coup là si vous voyez ce que je veux dire.
1 er jour, nous commençons doucement, piste verte, mon ami sait en faire mais moi depuis l’école primaire et ma 1 ère étoile je ne suis jamais remontée dessus.
2ème jour, nous prenons le télésiège et envisageons la piste rouge. Je ne suis pas super fière, nous commençons à nous diriger vers la dite piste et pour y parvenir il faut passer sur quelques mètres en haut de la piste noire mais c’est tout plat donc normalement pas de souci. Je dis normalement, car c’est à ce moment précis que je suis tombée à l’arrêt pour je ne sais qu’elle raison, nous rigolons, je perds un ski, ha ha ha quelle rigolade, je perds le second, ha ha ha quelle marrade, je commence à glisser sur la piste verglacée avec mon beau K-way rose fluo et les bâtons toujours aux poignets, je rigole moins, j’essaie de bloquer ma descente avec mes chaussures de skis mais je prends de la vitesse et me retrouve rapidement la tête en bas, au fond des sapins, sur le côté le ravin, au milieu des skieurs qui s’écartent sur mon passage, en haut mon ami de plus en plus petit qui regarde la scène, heu c’est à quel moment que quelqu’un vient m’aider. Je continue à descendre, à rebondir sur les bosses, à tourner dans tous les sens, les bâtons me tapent sur la tête et miraculeusement je m’arrête, les sapins ne sont pas loin. Un peu étourdie quand même, j’arrive à bouger tout mes membres, mon ami arrive à mes côtés, il ne rigole plus non plus, un moniteur arrive avec mes skis et me demande si ça va et s’il faut appeler les secours, les autres skieurs sont arrêtés et me regardent éberlués.
Après avoir dévalée les ¾ de la piste noire, il reste une partie avant de rejoindre la station. J’ai rechaussé les skis et j’ai tout fait en escalier mon ami a essayé de m’aider mais j’étais terrifiée. Les jours qui ont suivis c’était piste verte et bleue. Mon ami m’a avoué avoir halluciné et avoir eu peur en me voyant rebondir puis disparaître derrière les bosses. Heureusement tout s’est bien terminé et je m’en suis sortis avec seulement 2 bleus aux tibias.

Tout ça pour vous dire que j’espère pouvoir y aller l’année prochaine, car malgré tout j’aime bien le ski.

9 septembre 2009

Et si je passais à l’acte

En 1992, j’avais 15 ans et j’étais en 3ème, ma deuxième 3ème d’ailleurs puisque j’ai redoublé, je me souviens que mon prof de français, qui était aussi fan de cinéma, avait demandé à toute la classe d’écrire une rédaction ayant pour thème un futur scénario. Et que celle qui serait retenue par la classe ferait l’objet d’un court-métrage réalisé par lui avec les élèves en guise d’acteurs.
Ni une ni deux, mon imagination virevolte dans tous les sens, un film sentimental mouais le côté cul cul la praline c’est pas pour moi, un film porno ha non ça va pas passer on va avoir des problèmes avec les parents c’est sûr, un film d’horreur bof j’aime pas trop ça, un film dramatique si c’est pour chialer c’est pas la peine et ça y est l’idée me vient, je dirai même THE idée. En effet en 1992 personne n’avait entendu parler d’un tel phénomène alors qu’aujourd’hui tout le monde en parle. En 1995 nous regardions les séries AB productions, j’avoue tout, oui moi aussi je regardais Hélène et les garçons. En revanche en 2009 c’est la télé réalité qui bat son plein. Avec transition :-) et oui car mon sujet de film pour cette rédaction, j’avais tout simplement imaginé que les élèves de 3ème passeraient désormais le brevet des collèges filmés pour un jeu télévisé, avec épreuves sportives et intellectuelles en équipes. Ha ha ça vous en bouche un coin et oui je m’envoie des fleurs car à 15 ans en 1992 c’était moi la précurseur en real TV.
Ça ne s’arrête pas là puisque notre prof avait déjà fait un tri et nous avions le choix entre 5 scénarii ou scénarios comme vous voulez, dont le mien, déjà j’étais super contente, après vote des élèves, c’est mon idée qui a été retenue. A l’époque j’étais heureuse et aujourd’hui en y repensant je suis même fière. Du coup pratiquement tous les cours de français qui ont suivis ont servis à réaliser ce court-métrage. Bizarrement tout le monde adoré venir à ces cours. D’autres profs ont également participé à l’aventure, c’était vraiment cool. Tous les élèves avaient un profil bien particulier, l’intello, le sportif, la garce, la sainte nitouche … un peu comme Secret Story aujourd’hui :-) et moi je m’étais attribuée le rôle de « potiche » genre Victoria Silvstedt dans la roue de la fortune sans la hauteur, ni les implants mammaires, ni les grosses babines, ni les cheveux blond, moi quoi, 1m66, 60 kg. Et oui il fallait bien une personne pour indiquer les scores et tourner les pancartes pendant les jeux. Il faut savoir qu’à l'époque j’étais plutôt baggy/baskets/doudoune/cheveux courts/trainant qu’avec des mecs, donc un rôle de pure composition que j’ai beaucoup aimé jouer, peut-être qu’une star est née à cette époque, snif nous ne le saurons peut-être jamais, à part si un réalisateur me remarque dans la rue et que mon aura dépasse celles des autres, vite je cours m’en acheter une.
J’ai toujours la cassette VHS chez moi, il faudrait que je la regarde, ça me rappellerai de bons souvenirs.
Pourquoi j’écris ça aujourd’hui, car ce matin je me disais que j’aurai bien aimé faire un boulot où la création et l’imagination sont omniprésentes et de fil en aiguille j’ai repensé à cette anecdote que j’avais un peu zappée et je me suis dis et pourquoi je n’écrirai pas un scénario, un livre ou encore une nouvelle. Peut-être même avec cette même idée qu’il y a 17 ans, mais avec la maturité et l’expérience d’une jeune femme de 32 ans en 2009.

Cette envie me tient à cœur depuis un moment, un jour elle sera peut-être une réalité.

7 septembre 2009

Quoi ma gueule ?

Comme tous les goûts sont dans la nature, je vous présente des hommes, des mâles, des mecs que je trouve particulièrement craquant. Avec mon Mister en number one, bien évidemment. Bref retournons à nos moutons, enfin beaux gosses du cinéma et de la télévision. Alors oui il y a Brad Pitt et non il n’y a pas son copain George Clooney, je n’accroche pas et je n’ai pas envie de me soigner. Donc voilà ces gueules, je les trouve jolies, charismatiques, harmonieuses, belles et craquantes ou tout ça à la fois. Voici donc la liste agrémentée d’une jolie photo.


Brad Pitt : bon ben lui avec ces yeux bleus, ces cheveux qu’ils soient courts, longs ou rasés c’est pareil, ces tablettes de chocolat, ces fesses (grosse émotion dans Thelma et Louise), forcément j’adore.












Hugh Grant : alors lui, c’est pas THE canon, en revanche il a ce charme anglais qui fait ce petit truc en plus.














Vincent Cassel : déjà il est français, comment ça je suis chauvine, et puis il n’est pas franchement beau mais il a un charisme énorme à faire craquer une baleine et un regard de malade. Si un jour je le croise et qu’il me regarde, je meurs.










Léonardo DiCaprio : j’ai toujours aimé sa bonne bouille, déjà dans « Quoi de neuf docteur » il était tout mimi et puis arriva Titanic et là c’est l’implosion et l’explosion en même temps, je suis fan, quand il attend Rose en bas de l’escalier et qu’il lui fait le baisemain avec un regard pareil, tu m’étonnes que la Rose elle a succombée, faudrait être dingue pour être insensible.





Hugh Laurie : bon ben heureusement que la série est arrivée en France, sinon il nous passait sous le nez. Entre sa barbe de 4 jours et ces yeux bleus, j’avoue je craque.













Bruce Willis : il est notre sauveur. Qui ne rêve pas d’être sauvé d’une tour ou d’un avion par un gars comme lui. Franchement, il est musclé, il a de l’humour, il a un regard qui en dit long. Bruce si tu m’entends je suis enfermée dans mon bureau, je t’attends pour me délivrer.












Yann Barthès : il est trop chou, depuis plusieurs années je le regarde sur BIP canal BIP + pas de pub et à chaque fois je passe un excellent moment. Cheveux en pagaille, yeux bleus et 2 en plus, barbe de quelques jours, sens de l’humour, tout ce que j’aime en fait.












Romain Duris : c’est pareil lui aussi a un charisme fou. Je trouve qu’il dégage quelque chose de sensuel j’irai même jusqu’à érotique, vous ne trouvez pas ? Un regard foncé qui vous ferez avouer n’import quoi, des cheveux en désordre, un sourire enjôleur (pas sur la photo). Et puis il est français aussi, je dis juste LA CLASSE.











Johnny Depp : en fait j’aime beaucoup son côté « crade » mais soigné, sa capillarité avec laquelle il fait ce qu’il veut et puis son côté intello quand il met ces lunettes. Rien à redire, il sait comment plaire et ça marche.












A ces 9 là et à mon Mister je leur dis RRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

4 septembre 2009

Joyeux anniversaire


Ça y est bloggy à 1 an. Happy Birthday mon p’tit loup.
En 1 an il s’en est passé des choses, seulement 7 billets en 4 mois, bouhhhhhhhhhh je vous entends d’ici, puis résolution 2009 oblige, plusieurs posts par mois avec une évolution certaine au printemps/été. Je ne sais pas pourquoi, peut-être plus de motivation, plus le besoin de m’exprimer, plus de temps, plus d’inspiration, plus …..et puis en juin j’ai osé en parler à quelques personnes de mon entourage. Certaines m’ont exprimés leur impression et ce qui revient le plus c’est : « Oh c’est super sympa, facile à lire, rigolo et puis on a l’impression de te redécouvrir ». Pour ce qui est des « Oh c’est super sympa, facile à lire, rigolo » comme ce sont des personnes de mon entourage peut-être ont-elles enjolivé pour me faire plaisir, mais je pense quand même que c’est sincère, à vous autres lectrices et lecteurs adorés d’infirmer ou non. En revanche pour les « on a l’impression de te redécouvrir », j’avais pourtant le sentiment d’être à la ville comme sur Internet. Apparemment non et j’ai été surprise de cette réaction et en même temps heureuse de m’apercevoir que je pouvais surprendre. Je vais tenter de continuer sur cette lignée.

A bientôt pour de nouvelles aventures.