27 mai 2009

Ma semaine de looseuse en Alsace.


Tous les ans la fédération nationale de cyclotourisme organise la semaine fédérale internationale , la 1ère semaine d’août et dans une ville différente chaque année. (lien vers le site de la prochaine semaine http://www.sf2009.fr/)
Comme mon père est un cyclotouriste en puissance, je suis partie avec lui à cette semaine où nous y avons retrouvés des amis cyclos.
Cette année là, ça se passai à Cernay. Pour info je ne suis pas une grande fan de vélo, mais pour l’ambiance, le dépaysement, ça vaut le coup d’y participer.
Présentation des lieux : Cernay et ces environs attendent environ 10 000 personnes. Nous, nous logeons au camping fédéral. Soit un petit emplacement dans un immense champ loué pour l’occasion, avec douches et W-C dans des box séparés en métal par rangées de 15 et dehors sans toit s’il vous plaît :-) Et devant rangées de lavabo et de quoi faire la vaisselle. C’est rudimentaire, mais convivial.
Bon alors cette semaine de looseuse, on y arrive.
Début des festivités : Arrivée le samedi au camping, on plante les tentes vers les copains. Et le soir, comme tous les autres soirs c’est apéro et dîner tous ensemble.
Dimanche, je décide d’aller faire un p’tit tour de 15kms pour repérer les environs, car lundi les routes de la région seront remplies de cyclotouristes qui rouleront sur les parcours allant de 40 kms à 250 kms environ. Bref, résultat 20kms car je me suis un peu perdue, jusque là rien de dramatique.
Lundi, pendant que mon père et ces potes font leur parcours, je décide de faire le parcours VTT (ça tombe bien, j’ai celui de mon père) de 25 kms. Pour commencer je me trompe au départ et suis les vélos de « routes », 10 kms pour rien. Je retrouve le parcours VTT, purée ça grimpe, je me retrouve dans les bois, prends des photos, j’en profite c’est jolie mais trouve bizarre qu’il n’y ait pas grand monde. Je continue, ça grimpe vraiment, j’en bave, j’arrive dans un p’tit village et comme je suis paumée, je demande à un autochtone où je suis en lui montrant ma carte. Et là, il me répond un nom de village hors de ma carte. Mince, je dois faire demi-tour et refaire les montées et descente dans les bois :-( Environ 1h après je décide de manger dans un p’tit resto que je viens de trouver et les restaurateurs me disent qu’ils ont vus des VTTistes le matin et que ceux-ci leurs avaient dis que certaines pancartes avaient tournées. Ben c’est pas de pot. 14h, je repars dans la bonne direction et là dans la forêt ça monte encore plus. Je pousse le vélo tellement ça grimpe, le niveau qu’a installé mon père est au taqué et annonce 20°. L’après-midi avance et je me sens toujours seule, évidemment les autres ont terminés le parcours depuis longtemps. Du coup demi-tour, ça descend, heureusement j’ai des freins à disques. Arrivée au camping 17h30. Résumé au lieu de 25 kms, j’en ai fait pratiquement 50 et essentiellement dans les bois, plus en poussant le vélo, qu'en roulant d'ailleurs. Mon père et ces amis rigolent, moi aussi d’ailleurs.
Mardi, je ne rigole plus, je suis morte, HS, vidée, pleine de courbatures. Finalement je reste au camping pour me reposer. Après-midi lecture. Le soir je suis rouge écarlate et oui le soleil tape aussi en Alsace. Heureusement que les amis de mon père sont équipés et hop Biafine.
Mercredi, cette fois-ci je décide de faire du roller, ça c’est mon truc, je maîtrise. Je trouve une ancienne voie de chemin de fer aménagée qui traverse différents villages supers mignons, je prends des photos et profite du beau temps. Après 20 kms environ je retourne à la voiture me déchausser et là en repliant mon genou gauche, une vive douleur m’envahit. Aïeeeeee, un taon vient de mourir écraser par l’arrière de mon genou. Je rentre vite fait car ça enfle. Arrivée au camping heureusement une amie à mon père a de la pommade contre les piqûres.
Jeudi, rien à signaler, repos pour tout le monde avec un resto le midi. Ca fait du bien.
Vendredi, je pars faire le parcours de la veille (50 kms) qui est encore fléché. Il fait beau, je roule tranquille à travers des vignes, des villages, vers midi j’ai faim. Je vois un restaurant bien sympa dans un parc ombragé, avec une superbe vue. Je m’installe, commande et pendant que je mange le ciel devient gris et ça tonne. ½ heure après il pleut. Pas grave, je vais patienter avant de repartir. 1h ½ après ça ne tonne plus mais il pleut toujours. Tant pis je repars sous la pluie j’ai encore des kms à faire pour rentrer. J’arrive au campement plus qu’humide malgré mon Gore Tex et il fait à nouveau beau.
Samedi, c’est le départ, nous replions les tentes, nous mangeons une dernière fois tous ensemble et nous repartons vers 15h.

Ce fut une semaine mouvementée, et aujourd’hui j’en garde un très bon souvenir et j’ai même participé à cette semaine fédérale les 2 années suivantes.

25 mai 2009

A tous ces casses pieds

Petit coup de gueule aujourd'hui. Ce billet est aussi bien à prendre au masculin qu'au féminin. J'en ai marre de :

- ces personnes qui s'arrêtent brusquement en plein milieu d'une rue, sans se demander si les gens qui les suivent ne vont pas leur grimper sur le dos.

- ces personnes au resto, fastfood, sandwicherie qui restent plantés sur leurs sièges alors que ça fait belle lurette qu'ils ont finis de manger et que d'autres attendent désespérément qu'une place se libère pour eux aussi se restaurer. Cette situation se passe surtout pendant la pause déjeuner du midi, où personnes n'est pressés c'est bien connus :-)

- ces personnes qui discutent en plein milieu d'une allée de magasin, rue, dans une foire, enfin un endroit avec du passage. Ils se rendent bien compte qu'ils font chier, heu qu'ils gênent les autres qui les évitent et essayent de se frayer un chemin.

- ces personnes dans les Hotlines, toutes sans exceptions, qui vous prennent littéralement pour des cons.

- ces personnes qui essayent plus ou moins discrètement de vous griller votre place dans une file d'attente.

- ces personnes qui roulent à 2 à l'heure (j'exagère un peu) mais franchement quand un radar indique 90km/h pourquoi rouler à 70km/h ? Je rappelle les limitations 50km/ en ville, 70km/h ou 90km/h sur nationale/départementale, 110km/h ou 130km/h sur autoroute. Il existe bien sûr quelques exceptions (pluie, neige, verglas...) Donc NON pas 30 km/h en ville à part dans les zones indiquées, NON pas 60 km/h sur la nationale vous agacez les automobilistes qui vous suivent et toute la file de voitures derrière qui s'excite dès qu'il y a possibilité de doubler et roulez à 100km/h sur l'autoroute si ça vous chante mais sur la voie de droite avec les camions et pas au milieu ni à gauche.

- ces personnes qui prennent tout leur temps pour traverser à pied devant vous. Soit hors des passages piétons, soit sur les passages prévus à cet effet alors que le petit bonhomme est rouge. C'est comme en voiture, rouge on s'arrête, vert on passe. C'est pas compliqué. Pour les daltoniens essayer de trouver un moyen mnémotechnique pour respecter les feux. Comme tout bon français(e) qui se respecte si vous traversez au rouge, faites le quand il n'y a pas de voitures ou alors dépêchez vous ;-)

- ces personnes à qui vous tenez la porte, laisser passer en voiture, vous bousculent et un merci ou un excusez moi ça vous arracherez la tronche.

Cette liste n'est pas exhaustive, mais reflètent bien le sans-gêne de certains (nes).

13 mai 2009

Publicité pour St-Blues


Aujourd'hui je fais un peu de promotion pour le site St-Blues, car je connais la personne qui le gère et du coup ben j'en profite pour lui faire un peu de pub.
Donc c'est un site qui présente et vends des guitares de la marque Saint-Blues en direct live de Memphis, je le répète au cas où vous n'auriez pas saisi :-)
Pour les amoureux de belles guitares et/ou basses, ainsi que de bon son rendez-vous sur ce site.
De grands artistes font confiance à cette marque comme Eric Clapton, Scott Page, Billy Gibbons ...
Bon je ne vais pas réécrire ce qu'il y a sur le site, donc je vous laisse le visiter tranquillement.
www.stblues.fr

5 mai 2009

J'ai voulu être sympa avec un SDF

Aujourd'hui, comme tous les midis je vais déjeuner à l'extérieur. Sur le chemin du retour (pour aller bosser), je me fais accoster par un SDF qui vends des affiches au format A3, vous savez les jolies photos de dauphins, cocotier, plage... Je lui dis en souriant que je n'ai pas le temps car je retourne travailler. Il me demande 30 secondes de mon temps et un sourire. Donc moi sympa je m'arrête et lui sourit. Il me remercie et commence à m'expliquer qu'il est sans abri, que les gens ne le regardent même pas ...etc. J'engage un peu la conversation avec lui et l'encourage dans le fait qu'il ne reste pas à glander et que c'est bien qu'il essaye de s'en sortir. Et donc il me montre ses photos/affiches qu'il vend 15€ (en moi même je me dis c'est quand même pas donné) je le laisse me parler de sa vision des choses, qu'il souhaite travailler, être reconnu ...Il me dit qu'il accepte le liquide (oui forcément), les chèques restaurants et même un chèque. Je lui dis donc que je peux uniquement lui donner un ticket restaurant à 7€ pour qu'il mange et bien non il en veut 2 comme ça, ça fait 14€ donc presque les 15€ qu'il m'annonçait, après il me demande 1 ticket resto et 3€, moi ben non je ne vous en donne qu'1, en plus je n'ai pas de monnaie (ce qui est vrai, et dans tous les cas même si j'avais eu de la monnaie je ne lui aurai pas proposé en plus) et vous gardez votre affiche. Et là il me répond un peu agacé qu'il ne le veut pas car il ne fait pas la manche, qu'il veut s'en sortir et que je peux le garder. Ok je lui souhaite bonne continuation. Et il se met à me suivre et commence à me parler d'une façon beaucoup plus agressive, il me tient des propos sur la méchanceté, l'hypocrisie, l'égoïsme des français, se plaint que les gens ne pensent qu'à eux, que ça fait 3 jours qu'il n'a pas mangé. Je lui propose à nouveau mon ticket resto et là il me dénigre et essaye de me faire culpabiliser sur son sort, je ne lui réponds même plus, j'estime avoir était correct avec lui, je le laisse déblatérer sa haine. Finalement il me lâche. Franchement sur les quelques centaines de mètres qu'il me restai à faire jusqu'à mon travail, j'ai halluciné sur le comportement de ce SDF. J'y suis pour rien personnellement à sa situation.

Je veux bien être sympa, mais il y a des limites.