26 janvier 2010

La faute à pas de chance (1)

Depuis que je suis enfant il m’arrive toujours des trucs franchement pas de bol, graves ou moins graves : fractures, opérations diverses et variées et je suis aussi la reine pour les choses pas graves mais chiantes et qui arrivent toujours d’une façon inhabituelle ou à un moment où ben là fallait pas. Voici donc la 1ère petite anecdote qui m’est arrivée quand j’étais adulte, je vous autorise à vous foutre de moi.

Un dimanche de juin je participai à un semi-marathon d’une commune de mon département et pour encourager les coureurs, nous étions une petite dizaine de mon club a les suivre mais en roller. C’était plus ou moins mes débuts et donc je roller pas super bien. Résultat après 20 et quelques kms (je vous laisse regarder dans google combien fait exactement un semi marathon) je me retrouve avec une ampoule à l’intérieur du pied droit au niveau de la voûte plantaire. Pas la petite ampoule, la big au moins l’équivalent d’une pièce de … ben une pièce de rien du tout car il n’y en a pas d’aussi grande, donc environ 4 cm de haut sur 2 cm de large. Arrivée chez moi je la perce, jusque là tout va bien.

Le lendemain comme je devais aller faire du canoë, je mets un pansement seconde peau pour ne pas avoir mal, comme dans la pub. Plus la journée avance plus j’ai mal, en fin d’après midi je retourne chez moi avant d’aller au canoë car j’ai vraiment mal et je voudrais bien savoir pourquoi. En fait ça m’a fait une ampoule par dessus l’autre, apparemment mon pansement était trop petit. Je prends donc la décision de retirer tout ça et là c’est le drame, une douleur atroce m’envahit et il y a le pansement et ma vrai peau qui vient avec, une fois que j’avais commencé fallait bien que je finisse le massacre, je n’allais pas rester avec un bout de peau qui pend sous le pied. Malgré la douleur j’arrache tout et je me retrouve le dessous de pied à vif sur 6 cm de long et 4 cm de large à peu près. Très franchement j’étais comme une conne chez moi à ne pas savoir quoi faire et là comme par miracle mon téléphone sonne, c’est mon meilleur ami qui veut je ne sais plus quoi et je lui demande de venir m’aider pour qu’il m’emmène à la pharmacie. Il arrive peu de temps après et voit l’ampleur des dégâts. Nous voilà parti à la pharmacie où je connais une des employées qui fait du roller avec moi. Je lui montre mon pied et elle n’y a pas cru, elle a même dit « j’y crois pas, qu’est-ce que tu nous as fait ? », ben qu’est-ce que j’ai fait, des conneries comme d’habitude. Elle me donne le kit pour les grosses brûlures, spray désinfectant, tulle gras, pommade, bandage et béquilles.
Autant dire que quand je suis arrivée avec mes béquilles au boulot, ils se sont bien foutus de moi en connaissant l’histoire.
Je suis bien restée 4 jours sans marcher dessus le temps que ça cicatrise et aujourd'hui c'est plus rose à cet endroit.

A la prochaine pour une histoire d’entorse.

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