A bicyclette …

Depuis environ 3 mois j’ai déménagé et je me rapproche de mon lieu de travail, je dois bien avouer que c’est super pratique mais pas que.

Avantages
- je fais plus de sport et oui car maintenant j’utilise mon vélo ou mes pieds. Avec 3 kms aller/retour voir 6 kms si je rentre le midi je suis en train de me forger des fesses et des cuisses en béton. Bon pour l’instant le béton est encore à l’état liquide mais j’ai bon espoir.
- je peux rentrer chez moi le midi sans perdre 1h dans les transports et ça c’est quand même vachement appréciable, du coup je mange équilibrée, fini les menus parisien/éclair chocolat et pizza/brownie en ville, maintenant c’est viande légumes et yaourts chez moi toute seule, finalement je ne sais pas ce que je préférais.
- je ne galère pas le soir pour me garer et donc titine reste garée sous les arbres et se prend d’énormes chiures d’oiseaux et je m’en sers quand je n’ai pas le choix. Genre les courses, parce que même s’il y a le bus je n’ai pas envie de me ruiner le dos avec les sacs de courses qui pendent au bout de mes p’tits bras musclés.

Inconvénients
- je manque soit de me faire écraser soit d’écraser moi-même des gens. C’est pas possible le nombre de gens qui se croient seuls au monde. Non pas que je sois un modèle mais des fois j’ai envie de crier « Aline pour qu’elle revienne », non c’est pas, « putain vous êtes pas tout seul, on n’est pas dans le désert mais dans la jungle urbaine là » je dis bien hurler car souvent les piétons ont un casque sur les oreilles avec la zic à fond ; les 2 roues motorisés ont eux aussi un casque, normal et les automobilistes ont également un énorme casque appelé aussi carcasse. C’est impressionnant le nombre de piétons qui descendent du trottoir sans regarder ; le nombre de 2 roues à moteurs qui me frôlent pour doubler, ben oui les gars vous êtes pas tout seul il y a des véhicules en face et les voitures qui grillent les stops et feux rouge ; je ne parle pas des conducteurs de bus qui ont une idée du code de la route bien à eux, en gros ils s’en foutent. Bref tous les jours c’est fast and furious.
- je n’aime pas la pluie et elle me le rend bien. Sur un vélo vous en conviendrait le parapluie c’est pas super pratique, j’ai bien un gore-tex mais quand il fait beau et chaud c’est pas la 1ère chose que j’emmène et malheureusement pour moi la pluie est sournoise. Il y a quelques jours je repars de chez moi le midi et quelques minutes après il pleuviote histoire de mouiller la poussière, pas de quoi s’alarmer, j’en ai pour 7-8 minutes et me dis que ça va refroidir l’atmosphère et moi par la même occasion. Refroidir c’est peu dire, 3 minutes après il pleut de plus en plus fort et je commence à m’inquiéter et à rouler de plus en plus vite. Quelques instants après c’est un vrai déluge qui s’abat sur moi, j’accélère encore et manque de passer tout droit à une intersection (note à moi-même : les patins qui servent de freins sur un vélo, sous la pluie ça freinent pas) le temps de trouver un endroit pour m’abriter c’est trop tard, je suis liquéfiée, dégoûtée et en retard. J’attends que ça passe un peu, 5 minutes plus tard il pleut encore un peu mais il faut que j’aille au boulot. J’arrive donc au taf, mes collègues rigolent, merci c’est sympa. Une me dit « Holala on a vu ce qui vient de tomber, on aurait cru qu’on lançait des seaux d’eau », ouais ben j’étais dessous. Ne pouvant pas rester dans cet état, en plus je sortais d’une angine, je demande à un collègue s’il peut me prêter un bleu de travail. Et voilà comment j’ai passée l’après-midi, la grande classe.


Autrement c’est cool le vélo mais à partir d’octobre/novembre je reprends le bus car il va commencer à faire froid et j’aimerai bien revivre un de ces moments là sur une autre ligne.