15 décembre 2010

T comme

Nous poursuivons aujourd'hui avec la lettre T. Comme d'habitude je ne vous parlerai pas de tabulé et non taboulé, ça n'a rien à voir, ni de tantrisme même si je sais que vous en rêvez, ni de thyroïde, ni de topinambour même si je trouve ce nom rigolo et encore moins de travail.


Tatouage : et oui j'en suis et pas qu'une fois, j'en ai trois. Alors il y a ceux qui n'aime pas aussi bien sur les hommes que sur les femmes; ceux qui trouvent que c'est vulgaire chez une femme, mouais c'est sûr que s'il se trouve entre les fesses c'est pas ce qu'il y a de plus glamour; ceux qui disent "quand tu seras vieille est ridée, ca ne sera pas joli" oui ben pour l'instant je suis jeune et j'ai la peau bien tendue, merci petit Jésus, bref moi ça me plaît et je crois que c'est le principal. Une chose de vrai en revanche, on m'avait dit "tu vas en faire un et tu voudras en faire d'autres", je dois bien avouer que c'est juste. Le 1er a eu lieu en 2001 à la cheville, le jour J je flippais quand même, parce que bon tout le monde me disait que ça faisait mal et j'aime pas avoir mal. Alors ok c'est pas un moment de détente mais faut pas exagérer c'est supportable. Le 2è a été fait en 2006 en pleine canicule, joie et bonheur, sur l'omoplate et dessus de l'épaule, un peu plus douloureux car il n'y a pas beaucoup de chair et le 3è en 2009 dans le creux de l'avant bras, assez sensible aussi car la peau est fine. Et puis je précise aussi qu'ils sont uniques puisque c'est moi qui les ai dessinés hé hé.

Têtard : quand j'étais enfant avec mes copains ont allés à la pêche aux têtards. On les trouvait dans les mares d'eau. A l'époque je ne savais pas que ces petites bêtes deviendraient grandes. Et donc un jour ce fut le drame, j'en avais ramené plusieurs que j'avais mis dans un aquarium ouvert et celui ci était sur le rebord d'une fenêtre. Les jours défilaient et je les voyais changer, grandir, se transformer, je découvrais la nature, la vie quoi et qu'elle ne fut pas ma surprise quand du jour au lendemain plus rien dans l'aquarium et rien à côté, volatiliser les bestioles. C'est là que mes parents m'ont appris que ça devenaient des grenouilles et qu'elles avaient certainement voulus retrouver leur liberté. J'étais quelque peu chagrinée, c'était mes premiers animaux domestiques. Finalement j'ai arrêté d'en ramener car à chaque fois c'était un déchirement de retrouver l'aquarium vide.

Tennis : j'ai toujours aimé le tennis, j'étais dans un club vers l'âge de 10 ans mais seulement 1 an car après le prof est parti. Je ne jouais pas super bien mais j'aimais ça. Alors avec les copains du quartier on jouait dans la rue et on avait tout l'attirail, le bandeau dans les cheveux et au poignet, la raquette de winner, ça rigolait pas surtout quand la balle tombait dans les thuyas des voisins. Et depuis j'aime toujours, je n'y joue plus mais je regarde à la TV et j'ai même eu l'occasion d'aller deux fois à Roland Garros, j'ai vu Roger Fédérer, quelle classe il a ce mec, pour moi il reste le meilleur même si j'apprends dans quelques années qu'il s'est dopait pas grave, de toute façon il y en a pas un pour rattraper l'autre. Autant le jeu des hommes est impressionnant de puissance, autant celui des femmes est intriguant avec ces petits cris aigus Haaaaaa Hi, vous voyez ce dont je veux parler, petits coquins.

Templiers : dans ma folle jeunesse, j'allais dans une discothèque qui s'appelait "Les Templiers", rien que le nom c'était tout un programme. Un cadre atypique, tout en pierre avec un gros pilier au milieu de la piste avec des angles bien présents pendant les pogos, parce que oui c'était pas le genre de boîte à passer de la techno, c'était ambiance rock, hard, punk. La panoplie des adeptes était constituée d'un blouson en cuir ou bombers, jean déchiré et des Doc Martens de préférence coquées, en gros si t'avais pas un de ces 3 incontournables tu rentrais pas, tu paraissais louche. Et tous les samedis ça se terminer en baston sur la route qui servait aussi de parking, les flics arrivaient, se garaient, attendaient au chaud, redémarraient, faisaient demi-tour et repartaient.

Tout ça me rappelle une bien belle époque d'insouciance

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